HADÈS Archéologie

La Coume de Millas

Fiche

  • Responsable : Pierre RICHE, Louis MOUILLAC
  • Période de fouille : 1998, 1999
  • Localité : Manses (Ariège)
  • Type d’opération : 
  • Période : 
  • Agence : MIDI

Résumé

1998

Suite à la découverte fortuite d’une structure de combustion à galets chauffés, le service régional de l’Archéologie de Midi-Pyrénées a réalisé une évaluation de la zone des travaux du Centre d’Enfouissement Technique de Berbiac, sur la commune de Manses en Ariège. Compte tenu de cette évaluation négative, de la nature du terrain et de la qualité des vestiges, le service régional de l’archéologie a prescrit un suivi des travaux de terrassements sur une superficie d’environ un hectare, correspondant à l’emprise du casier du CET. Les aménagements annexes (route déjà tracée au moment de l’intervention, dépôt de terre, remblai de digue) ne faisaient pas l’objet de ce suivi.

L’intervention a permis de retrouver d’autres structures de combustion de plein air, localisées dans les alluvions anciennes du fond de vallon et installées à proximité des lits fossiles du ruisseau. L’extrême rareté du mobilier pour ces structures ne permet pas d’assurer une datation précise, mais l’hypothèse, par comparaison typologique, de leur appartenance au néolithique moyen ou récent est la plus probable. D’autres structures en creux, difficilement discernables du fait d’un remplissage identique à l’encaissant ont été identifiées ponctuellement en fond de vallon ; leur caractère atypique et l’absence là aussi de mobilier ne permet pas de les replacer dans une séquence chronologique assurée. Les versants du vallon se sont avérés stériles en traces d’occupation si l’on excepte la découverte d’un four, creusé en pied de pente.

La nature même de l’opération et les moyens mécaniques employés ont permis de relever les structures les plus apparentes du site. Dans trois secteurs, une pelle à godet lisse a été utilisée pour un décapage par passe de 0,10 m. On a pu ainsi mettre en évidence la présence de structures en creux plus fugaces (trous de poteaux, fosses quadrangulaires…) dispersées et non structurées ainsi que des zones d’épandage de charbons de bois liées aux divagations du ruisseau. Ce type de vestiges n’a pu être observé dans les autres secteurs.

Le site, dont les limites ne sont pas encore cernées, s’étend de manière certaine au-delà de l’emprise du casier.

Pierre RICHE

1999

L’intervention concerne 1/10 de la superficie de l’emprise du second casier d’enfouissement technique.

L’étude géophysique et un sondage mécanique ont mis en évidence un fossé orienté sud-ouest / nord-ouest dont le fond est légèrement rubéfié (à l’emplacement du sondage). Cette structure entaille un secteur contenant quelques tessons très érodés, probablement protohistoriques. Un autre sondage a révélé deux petites poches de charbons sans aucun indice associé.

Louis MOUILLAC