Fiche

Résumé

Connu depuis le XIX^e siècle, le site de la villa de Lamarque est aujourd’hui recouvert, dans sa grande majorité, par un lotissement construit à partir du milieu des années 1980. Trois parcelles (AD-440, 449 et 450), acquises par la municipalité de Castelculier, ont été préservées, permettant la réalisation de plusieurs campagnes de fouilles. Ces dernières se sont concentrées sur la partie thermale de la villa. Elles ont révélé l’existence d’un édifice remarquable par son architecture.

Le site fait depuis quelques années l’objet de travaux de mise en valeur en parallèle de l’ouverture de la structure muséographique « Villascopia » (Fig. 1). L’intervention archéologique, initiée en 2013, consistait en une surveillance des derniers aménagements paysagers sur la parcelle AD-440, l’ensemble des restaurations ayant déjà été effectuées. Dans ce cadre, des terrassements ponctuels ont été pratiqués en différents points du site. Bien que de faibles envergures, ces décaissements fournissaient des possibilités d’observations nouvelles sur les vestiges de la villa.

Plusieurs maçonneries appartenant à différents états de la villa ont ainsi été révélées. Essentiellement concentrées sur la partie nord des thermes, ces découvertes sont venues confirmer ou compléter les plans établis lors des précédentes fouilles (Fig. 2). L’examen des quelques liaisons stratigraphiques visibles est par ailleurs venu renseigner la chronologie relative de la construction de certaines structures.

Le caractère extrêmement limité et isolé de ces découvertes a rendu impossible une lecture générale, et donc une réinterprétation d’envergure, des vestiges. Cependant, tant d’un point de vue architectural que chronologique, cette opération a apporté quelques données nouvelles quant à la connaissance de cet habitat. Elle est amenée à se poursuivre avec les travaux d’aménagement prévus dans les parcelles adjacentes.

Xavier PERROT