HADÈS Archéologie

Église Notre-Dame-de-l’Assomption

Nos métiers Production scientifique Opérations Église Notre-Dame-de-l’Assomption

Fiche

  • Responsable : Mylène NAVETAT
  • Période de fouille : 2014
  • Localité : Blassac (Haute-Loire)
  • Type d’opération : 
  • Période :  ,
  • Agence : CENTRE

Résumé

L’église Notre-Dame de l’Assomption de Blassac se situe dans le Brivadois, entre les villes de Brioude et de Lavoûte-Chilhac. Elle est construite dans le bourg installé sur une coulée de lave formant promontoire au-dessus du Val d’Allier (fig. 1).

L’édifice religieux, encore en élévation, date du XIIe siècle. Il a toutefois subi plusieurs campagnes de travaux dont une d’importance au XIVe siècle, période à laquelle ont été réalisées les peintures conservées dans le chœur (fig. 2). Les réfections se sont poursuivies jusqu’au XVIIe siècle, avec notamment la réalisation de la porte à caissons qui fait l’objet de restaurations depuis la seconde moitié du XXe siècle. L’intervention, qui s’est déroulée en mars 2014, fait suite à une demande de l’architecte du patrimoine P.  Parmantier. Des problèmes d’humidité menaçant l’architecture du chœur et les fresques, ce dernier a été chargé par la municipalité d’y effectuer des travaux d’assainissement.

Au début de l’année 2014, un diagnostic préalable a été effectué par l’Inrap, à l’extérieur du mur nord du chevet. Les questions liées à l’infiltration n’ayant pas été résolues, le service régional de l’Archéologie et l’architecte ont souhaité réaliser un sondage à l’intérieur, au droit de l’armoire liturgique, afin de vérifier si un aménagement dû à des réfections de l’édifice ne provoquait pas ces infiltrations. Cette opération avait aussi pour objectif d’identifier la présence d’éventuels niveaux de sols anciens.

Le sondage (fig. 3) réalisé à l’intérieur de l’église Notre-Dame de l’Assomption n’a pas apporté de réponses quant aux infiltrations d’eau dans le mur gouttereau nord du chœur de l’église. Aucune canalisation n’a pu être observée, et aucune trace d’humidité n’a pu être constatée dans les remblais fouillés pendant ces deux jours d’intervention.

La présence de différents niveaux archéologiques a tout de même pu être observée, dont ceux correspondant à la fondation du chevet, ainsi que différentes phases de travaux, dont une dernière correspondant au rehaussement du niveau de circulation du chœur d’une cinquantaine de centimètres.

Mylène NAVETAT